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Un nouveau procédé informatique permet de produire facilement et rapidement des substances pharmaceutiques actives à partir de la surface tridimensionnelle d'une protéine. Le procédé développé par des chimistes de l'ETH Zurich pourrait révolutionner la recherche sur les médicaments.

Des chercheurs de l'ETH étudient, en collaboration avec l'h?pital cantonal de Baden, comment éviter au maximum que les patients ne développent une dépendance aux analgésiques opio?des.

Si la réaction naturelle au stress est déséquilibrée, cela entra?ne des troubles physiques et psychiques. Des chercheurs de l'ETH Zurich ont mis au point un principe actif capable de bloquer spécifiquement cette réaction.

Sur le chemin de la guérison, les patients rencontrent de nombreuses professions de la santé. ?tudier la médecine à l'ETH Zurich, c'est apprendre très t?t l'importance d'une collaboration ciblée entre ces professions.

Des chercheurs ont montré pour la première fois que des microvéhicules pouvaient être contr?lés par ultrasons à travers les vaisseaux sanguins du cerveau de souris. Cela devrait permettre un jour de nouvelles thérapies permettant d'administrer des médicaments avec précision.

Un nouveau modèle d'IA développé par des chimistes de l'ETH Zurich peut prédire à quels endroits une molécule de principe actif peut être modifiée chimiquement de manière ciblée et également comment le faire au mieux. Cela permet de trouver plus rapidement de nouvelles substances pharmaceutiques actives et d'améliorer celles qui existent déjà.

Dans le cas d'une malformation cardiaque congénitale, une protéine jusqu'ici inconnue joue un r?le clé, comme viennent de le démontrer des chercheurs de l'ETH Zurich. Ces découvertes ouvrent la voie à de nouvelles possibilités de traitement.

Des chercheurs de l'ETH Zurich ont mis au point une ventouse qui permet d'absorber des médicaments par la muqueuse des joues. Cette nouvelle approche pourrait épargner à des millions de patients et de patientes les douleurs et les angoisses liées aux injections.

L'ETH Zurich et Roche s'associent. Sur le site de B?le, elles développeront ensemble de nouvelles méthodes qui faciliteront la recherche de médicaments. Et ensemble, elles formeront des spécialistes pour les défis biomédicaux de notre époque.

Gr?ce à des simulations informatiques, les chercheurs savent en détail comment les substances actives traversent les membranes cellulaires. Gr?ce à ces connaissances, il est désormais possible de développer de nouveaux médicaments de manière plus ciblée.

Des chercheurs de l'ETH montrent que les cas d'intoxication ainsi que les prescriptions d'opio?des ont fortement augmenté en Suisse au cours des 20 dernières années. La situation n'est pas aussi dramatique qu'en Amérique du Nord, mais elle ne doit pas non plus être sous-estimée.

Des chercheurs de l'ETH Zurich, de l'H?pital de l'?le et de l'Université de Zurich équipent des bactéries intestinales d'une fonction d'enregistreur de données et surveillent ainsi quels gènes sont actifs dans les bactéries. Ces micro-organismes permettront un jour de diagnostiquer des maladies et de saisir les effets d'un régime sur la santé.

Nicole Stoffel, pharmacienne à l'ETH, a démontré que la carence en fer affaiblit l'efficacité des vaccins. Gr?ce à ses recherches, elle contribue à améliorer la santé des enfants dans les pays en développement. Pourtant, à l'origine, elle ne voulait pas devenir scientifique.

Tom Edwardson a modifié une minuscule structure protéique artificielle afin de pouvoir l'utiliser comme véhicule pour des molécules d'ARN et d'autres substances actives. Il souhaite désormais commercialiser son développement dans le cadre d'un spin-off.

Des chercheurs de l'ETH Zurich ont mis au point un test de culture cellulaire permettant de détecter les substances qui nuisent directement ou indirectement aux embryons. Il s'agit du perfectionnement d'un test utilisé pour de nouveaux médicaments. Le test devrait contribuer à réduire les tests sur les animaux.

L'intelligence artificielle (AI) peut détecter de manière ciblée l'activité biologique de substances naturelles, comme l'ont montré des chercheurs de l'ETH Zurich. En outre, l'IA aide à trouver des molécules qui ont le même effet qu'une substance naturelle, mais qui sont plus simples à produire. D'énormes possibilités s'ouvrent ainsi à la recherche pharmaceutique, avec le potentiel de redéfinir ses règles du jeu.

Le virus du Sras-CoV-2 dépend d'un mécanisme spécial pour la production de ses protéines. Une équipe de chercheurs dirigée par un groupe de recherche de l'ETH Zurich a pu obtenir des aper?us moléculaires de la production de protéines du virus. L'équipe montre en outre comment des substances chimiques inhibent ce mécanisme dans les cellules infectées et réduisent ainsi de manière significative la multiplication du virus.

Des nanoparticules développées par des chercheurs de l'ETH Zurich et de l'Empa détectent les bactéries multirésistantes et les rendent inoffensives. L'objectif des scientifiques est de développer un agent antibactérien qui agit là où les antibiotiques traditionnels sont inefficaces.

Les méthodes d'apprentissage automatique permettent d'optimiser le développement de médicaments à base d'anticorps. Cela permet d'obtenir des substances actives aux propriétés améliorées, notamment en termes de tolérance dans l'organisme.

Une année exceptionnelle touche à sa fin. Actualités ETH revient sur des lueurs d'espoir en des temps difficiles et troublés, sur des idées géniales, une science passionnante et une solidarité vécue pendant et en dehors de la pandémie de Corona.

Depuis 2003, l'analgésique paracétamol est disponible en Suisse sous forme de comprimés avec une dose plus élevée de principe actif. Dans le même temps, les cas d'intoxication au paracétamol ont augmenté dans notre pays, ont pu montrer des chercheurs de l'ETH dans une analyse de données.

Une grande étude de synthèse montre que le traitement préventif des enfants peut réduire efficacement les infections par la malaria et l'anémie en Afrique subsaharienne.

Des ondes ultrasonores focalisées aident des chercheurs de l'ETH à placer des médicaments dans le cerveau avec précision, c'est-à-dire uniquement là où leur effet est souhaité. Cette méthode devrait permettre à l'avenir des traitements psychiatriques, neurologiques et oncologiques avec moins d'effets secondaires.

Des chercheurs de l'ETH Zurich ont développé - en collaboration avec des collègues de l'EPF Lausanne et de la Harvard Medical School - un système permettant de stimuler optiquement des cordons nerveux individuels chez des souris vivantes. Et ont ainsi démontré que le système nerveux agit directement sur le système immunitaire.

L'intelligence artificielle touche de plus en plus notre quotidien. Elle transforme également la recherche. Consciente de sa responsabilité, l'ETH Zurich encourage l'innovation et la confiance dans cette technologie émergente.

Des scientifiques de l'ETH ont développé une molécule d'ARN qui permet de corriger des erreurs génétiques dans les cellules de la moelle osseuse, avec des conséquences sur la production de protéines. Les patients souffrant d'une sensibilité héréditaire rare et douloureuse à la lumière du soleil pourraient en bénéficier à l'avenir.

Il est possible de déterminer à l'avance si les patients répondront ou non à un médicament. Cela permet d'éviter les effets secondaires et les patients en profitent, écrit Ernst Hafen.

Lors de la récente attribution des prestigieux ERC Advanced Grants, l'ETH Zurich en a décroché deux, l'un dans le domaine de la biologie et l'autre dans celui de la pharmacie. L'ETH re?oit ainsi 5,16 millions de francs suisses.

La solidarité est actuellement de mise en raison du coronavirus : les étudiants en pharmacie, par exemple, s'engagent pour soutenir les pharmacies. La nouvelle plateforme "pharmadelivery" permet désormais de mettre rapidement en relation les étudiants prêts à apporter leur aide.

Lorsque, dans le corps, des vaisseaux sanguins ou d'autres parties molles se calcifient, c'est un problème. Des chercheurs de l'ETH Zurich et du spin-off de l'ETH Inositec viennent de trouver une substance active qui empêche cette calcification des vaisseaux.

Aujourd'hui, il existe de nombreuses possibilités de trouver des données et des informations scientifiques et de travailler avec elles. Les bibliothèques devraient transmettre ces compétences, estime Oliver Renn.

Dans un nouveau test de culture cellulaire, des chercheurs de l'ETH ont combiné des cellules embryonnaires avec des cellules hépatiques. Ils peuvent ainsi détecter à temps un effet nocif sur les embryons lors du développement de nouveaux médicaments.

Des chercheurs du Département des systèmes biologiques de l'ETH Zurich à B?le ont développé une méthode leur permettant de tester rapidement l'effet antibiotique d'un très grand nombre de molécules. Ils ont ainsi découvert de nouveaux candidats pour les antibiotiques. A l'avenir, ils souhaitent également utiliser ce procédé pour analyser des échantillons de sol et le microbiome de la peau humaine afin de détecter des organismes intéressants sur le plan médical.

Environ dix pour cent des personnes atteintes d'un cancer souffrent d'?dèmes lymphatiques : Des jambes, des bras ou des parties de la poitrine enflés. La start-up Dicronis de l'ETH a développé un instrument permettant un diagnostic précoce et simple de ces ?dèmes. Les jeunes entrepreneurs sont nominés pour le prix ZKB des pionniers.

L'intelligence artificielle pourrait également faire avancer la recherche pharmaceutique d'un bon pas, selon Gisbert Schneider. A moyen terme, les ordinateurs pourraient même réaliser des expériences de manière autonome.

L'initiative populaire pour une interdiction générale de l'expérimentation animale, déposée aujourd'hui, rendrait de fait impossible le développement de médicaments en Suisse, estime Detlef Günther, vice-président de l'ETH.

Les résultats que les chercheurs obtiennent avec des cellules Hela sont souvent difficilement reproductibles. Cela n'a toutefois rien à voir avec une science malhonnête ou de mauvaise qualité, mais avec la variabilité du matériel cellulaire utilisé, explique le professeur de l'ETH Ruedi Aebersold dans un entretien avec Actualités ETH.

Des chercheurs de l'ETH Zurich ont récemment démontré que des nanoparticules de platine permettent de tuer des cellules cancéreuses du foie - de manière plus sélective qu'avec les médicaments anticancéreux existants.

Lors d'essais sur des souris, des chercheurs de l'ETH Zurich ont élucidé des voies de signalisation qui conduisent à des vaisseaux sanguins plus épais et moins élastiques. Et ils ont développé une approche thérapeutique pour les femmes enceintes souffrant d'intoxications gravidiques jusqu'ici impossibles à traiter.

La professeure assistante Andrea Burden étudie la sécurité des médicaments afin d'améliorer les soins aux patients. Pour ses recherches, la scientifique s'appuie sur l'expérience de la criminologie.

Les vaisseaux lymphatiques contribuent activement à ce que les tumeurs cancéreuses puissent se propager dans le corps à partir de différents organes. Cette découverte inattendue est le résultat d'une collaboration entre des chercheurs de l'ETH Zurich et de l'H?pital universitaire de Zurich dans le cadre de l'initiative de recherche Skintegrity.

Une nouvelle substance permet de visualiser certaines molécules dans le cerveau gr?ce à l'imagerie. Les maladies neurologiques peuvent ainsi être mieux étudiées.

Des chercheurs de l'ETH ont mis au point un procédé qui leur permet de tester d'un seul coup des millions de substances actives candidates potentielles fabriquées par leurs soins.

Une équipe de recherche dirigée par le microbiologiste Tomas de Wouters remporte le "prix Spark 2018" pour le développement d'une flore intestinale artificielle. Avec leur spin-off Pharmabiome de l'ETH, les scientifiques veulent développer leur invention de manière à ce qu'elle puisse être utilisée pour traiter les maladies inflammatoires de l'intestin et les infections.

Ce n'est pas une cause principale qui est responsable du fait que les médicaments peuvent avoir des effets différents d'une personne à l'autre, mais une multitude de petits facteurs. C'est ce qu'ont montré des chercheurs de l'ETH sur un système modèle. Pour étudier les effets des médicaments, il faut donc, selon les scientifiques, avoir une vision globale de la biologie des systèmes.

Philosophie des sciences pour la recherche sur les médicaments : dans le cadre d'un cours, les étudiants en pharmacie apprennent comment la théorie, la méthode et l'expérience influent sur un résultat scientifique et comment ils peuvent évaluer la pertinence des résultats.

Lorsque l'écosystème intestinal est complètement déséquilibré, la seule solution est souvent une transplantation fécale. Comme une telle opération est risquée, les chercheurs du spin-off de l'ETH Pharmabiome développent désormais une alternative s?re.

Les chercheurs en médecine ne s'intéressent souvent qu'à une seule maladie. Mais comme les personnes ?gées souffrent souvent de plusieurs maladies à la fois, un changement de mentalité s'impose, écrit Ralph Müller.

Une équipe internationale dirigée par des chercheurs de l'ETH a mis au point une technique permettant d'évaluer plus précisément l'effet des substances actives sur le cerveau à l'aide de signaux électriques cérébraux. Cela pourrait être particulièrement utile dans les premières phases de développement de médicaments contre l'épilepsie.

Martin Fussenegger est convaincu que le monde numérique dans lequel nous vivons va se lier au monde biologique. Sa vision : dans 50 ans, des pilules électroniques nous guériront.

Irene Pereira de Sousa étudie à l'Institut des sciences pharmaceutiques de nouveaux moyens d'administrer des médicaments par voie orale.

L'immunothérapie contre le cancer conna?t ses premiers succès - mais les mécanismes d'action qui la sous-tendent présentent encore de nombreuses lacunes. Des chercheurs de l'ETH montrent maintenant chez des souris atteintes de tumeurs des tissus mous comment les cellules tueuses de l'organisme détectent les tumeurs à l'aide de virus dormants dans le génome.

Maxwell Biosystems développe des plateformes de microélectrodes utilisées dans l'industrie pharmaceutique pour les tests électrophysiologiques des cellules nerveuses. La jeune entreprise a re?u un capital de départ de CHF 130'000 de l'initiative de soutien Venture Kick.

La nature fabrique l'une des substances actives les plus complexes connues d'une manière étonnamment simple, ont pu montrer des microbiologistes de l'ETH. A l'origine, la molécule provient de bactéries vivant dans des éponges marines. A l'avenir, elle pourra peut-être être produite très facilement par biotechnologie, ce qui la rendra intéressante pour la recherche sur le cancer.

Des chercheurs de l'ETH Zurich ont développé une nouvelle technique de culture cellulaire qui permettra peut-être de renoncer à l'avenir à certaines expériences sur les animaux. Les scientifiques ont re?u pour cela un prix international pour une utilisation plus humaine des animaux de laboratoire.

Des chercheurs de l'ETH Zurich ont développé une nouvelle substance de marquage pour la tomographie par émission de positrons (TEP). Il devrait ainsi être possible de suivre la progression de la sclérose latérale amyotrophique (SLA), une maladie dégénérative des muscles, dans le cerveau des patients.

Une base récompensée par un prix Nobel devient une entreprise : Un Pioneer Fellow de l'ETH utilise les connaissances relatives aux récepteurs couplés aux protéines G pour mettre sur le marché un nouveau procédé de test de substances actives.

Les cellules cancéreuses de l'intestin prétraitées avec un composant des choux-légumes sont plus susceptibles d'être tuées par un médicament anticancéreux en cours de développement, ont découvert des scientifiques de l'ETH. C'est l'un des rares exemples d'ingrédients alimentaires qui, en quantités modérées, influencent positivement l'effet d'un médicament anticancéreux.

Chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque, la capacité de pompage du c?ur diminue dans une spirale descendante fatale. Des pharmacologues de l'ETH Zurich et de l'Université de Zurich sont parvenus à briser ce cercle vicieux dans un modèle de souris. Leur approche pourrait un jour profiter à l'homme.

Les spin-offs de l'ETH Versantis et Adaptricity ouvrent une nouvelle ère dans le traitement des intoxications et dans la gestion des réseaux électriques. Les deux jeunes entreprises ont atteint le dernier des trois tours du concours Venture Kick. Les deux spin-offs ont re?u chacune 130'000 francs de capital de départ.

L'ETH Zurich et l'Université de Zurich créent un centre de recherche à l'interface de la médecine, des sciences naturelles et de l'ingénierie. Le Wyss Zurich Translational Center - en abrégé WTZ - est créé gr?ce à une donation du Dr h.c. mult. Hansj?rg Wyss d'un montant de 120 millions de dollars US en faveur des deux hautes écoles zurichoises.