Actualités ETH

Des mini-organes issus de cellules souches humaines permettent de répondre à des questions médicales. Pour ce faire, la professeure de l'ETH Barbara Treutlein travaille en étroite collaboration avec l'entreprise pharmaceutique Roche. Cela présente des avantages pour les deux partenaires.

Le bio-ingénieur Randall Platt développe des bactéries capables de détecter l'état de l'intestin. Ce diagnostic non invasif devrait contribuer à long terme à lutter plus efficacement contre la malnutrition chez les enfants du Sud.

Les études à l'ETH Zurich sont exigeantes et tous les étudiants doivent surmonter leurs obstacles personnels. Cette série de vidéos dresse le portrait d'étudiants de l'ETH.

La perte des gaines de myéline dans le cerveau est une caractéristique importante de la sclérose en plaques. Des chercheurs de l'ETH ont désormais mis au point une méthode d'IRM qui permet de visualiser l'état de cette couche isolante avec plus de précision qu'auparavant.

Tanja Stadler et Barbara Treutlein sont récompensées par le Prix Clo?tta du Jubilé pour leurs performances exceptionnelles dans la recherche biomédicale et en biologie du développement.

Des microbiologistes de l'ETH Zurich ont développé des modèles qui permettent de prédire, à partir de la nourriture et du métabolisme des bactéries vivant dans les plantes, comment les microbes interagissent à la surface des feuilles et forment ainsi le microbiome.

Des chercheurs de l'ETH Zurich ont analysé l'épidémie de la souche H7N9 de la grippe aviaire, qui s'est produite en Chine entre 2013 et 2017. De nouveaux arbres génétiques permettront à l'avenir de mieux surveiller les épidémies de grippe aviaire.

Gr?ce à des simulations informatiques, les chercheurs savent en détail comment les substances actives traversent les membranes cellulaires. Ces connaissances permettent désormais de développer de nouveaux médicaments de manière plus ciblée.

Une nouvelle recherche pourrait apporter des avantages aux personnes atteintes de la maladie héréditaire de l'acidose méthylmalonique. Les scientifiques ont combiné plusieurs méthodes d'analyse de biologie moléculaire. Ils peuvent ainsi mieux diagnostiquer cette maladie rare et grave qu'auparavant. Les possibilités de traitement pourraient également être améliorées.

Nous avons posé cette question à des chercheurs de l'ETH Zurich. Cinq réponses surprenantes dans la perspective de la biomédecine, de l'informatique, de la biologie, de la robotique et de la philosophie.

La mathématicienne et biostatisticienne Tanja Stadler re?oit cette année le prix R?ssler pour ses performances. D'un montant de 200 000 francs, il s'agit de la distinction la mieux dotée pour la recherche à l'ETH Zurich.

Des chercheurs de l'ETH ont étudié en détail la manière dont le tube neural se forme au cours du développement embryonnaire. Ils sont arrivés à la conclusion que ce processus est moins actif qu'on ne le pensait jusqu'à présent. Cela a également des répercussions sur la compréhension des malformations telles que l'ouverture de l'esprit.

Des chercheurs de l'ETH Zurich, de l'H?pital de l'?le et de l'Université de Zurich équipent des bactéries intestinales d'une fonction d'enregistrement de données et surveillent ainsi quels gènes sont actifs dans les bactéries. Ces micro-organismes permettront un jour de diagnostiquer des maladies et de saisir les effets d'un régime sur la santé.

La politique et les médias ont du mal à faire des prévisions. Cela est davantage d? à un manque de compréhension des incertitudes qu'à la fiabilité des modèles, argumente Reto Knutti.

Un grand potentiel de substances médicales actives sommeille dans les bactéries. Gr?ce à des analyses génomiques informatisées, des chercheurs de l'ETH Zurich ont déniché une nouvelle classe de substances naturelles qui pourraient un jour servir d'antibiotiques.

Une étude codirigée par l'ETH Zurich a montré que les algorithmes informatiques permettent de déterminer les résistances des bactéries beaucoup plus rapidement qu'auparavant. Cela pourrait aider à traiter plus efficacement les infections graves à l'avenir.

Skintegrity.CH est une collaboration transdisciplinaire pour le plus grand organe de l'homme - la peau.

L'intelligence artificielle permet de prédire la structure 3D des protéines. Bient?t, il devrait être possible de développer des protéines artificielles sur mesure gr?ce à de tels algorithmes, écrit Beat Christen.

Niko Beerenwinkel, professeur au Département des systèmes biologiques de l'ETH Zurich à B?le, analyse les eaux usées avec des collègues d'autres institutions de recherche pour y déceler des traces du coronavirus. Il a détecté la variante delta dans cinq des six stations d'épuration suisses analysées, dont celles de Zurich et de Berne. Actualités ETH s'est entretenu avec lui.

Nous souhaitons être rassurés en période d'incertitude. Or, les statistiques ne peuvent pas toujours nous l'offrir. Tanja Stadler explique, à l'aide de l'estimation de la valeur R qu'elle a calculée pour la Suisse, pourquoi nous devons aussi tenir compte de l'imprécision statistique.

Pour plusieurs milliards de séquences différentes de composants d'ARN, les chercheurs de l'ETH peuvent prédire dans quelle mesure la machinerie cellulaire de synthèse des protéines s'y arrime. Cet arrimage a une influence essentielle sur la quantité de protéine produite. Pour développer le modèle de prédiction, les scientifiques utilisent une combinaison d'expériences de biologie synthétique et d'algorithmes d'apprentissage automatique.

Le monde attend avec impatience un remède contre le nouveau coronavirus. L'ETH Zurich s'engage également dans la recherche de substances actives et de vaccins. L'aper?u suivant montre quelles sont les approches thérapeutiques poursuivies par les chercheurs de l'ETH.

Des chercheurs de l'ETH développent et améliorent des méthodes permettant de détecter le virus pandémique ou des anticorps spécifiques au virus. A l'aide de tels tests, les scientifiques se penchent également sur la question de savoir comment l'agent pathogène se propage en détail. Un aper?u du projet.

Le "lockdown light" décidé par le conseiller fédéral a eu pour conséquence qu'une personne infectée par le Sras-CoV-2 ne contamine actuellement plus qu'une personne en moyenne, au lieu de deux à trois auparavant. C'est ce que montrent les calculs d'une équipe de l'ETH Zurich. La situation est donc stable, mais l'épidémie n'est pas encore endiguée.

Des analyses de données génomiques accessibles au public fournissent des indications sur les débuts de l'épidémie de coronavirus en Chine. Des chercheurs du Département des systèmes biologiques de l'ETH Zurich à B?le ont utilisé à cet effet un modèle statistique qu'ils ont développé au cours des dernières années.

Des scientifiques de l'ETH ont développé une nouvelle méthode qui simplifie énormément la production de grandes molécules d'ADN contenant plusieurs centaines de gènes. Ils ont ainsi créé le premier génome entièrement artificiel d'une bactérie. Cette méthode a le potentiel de révolutionner la biotechnologie.

La vitesse de l'évolution peut être déduite d'une part des fossiles, d'autre part des arbres de parenté - mais souvent avec des résultats divergents. Des chercheurs de l'ETH ont résolu cette contradiction à l'aide d'un nouveau modèle.

Des scientifiques de l'ETH Zurich ont analysé de grandes quantités de données génétiques sur le cancer. Ils ont ainsi découvert des modifications moléculaires encore inexplorées. Celles-ci pourraient aider à développer de nouvelles thérapies personnalisées contre le cancer.

Une équipe de chercheurs de l'ETH menée par Julia Vorholt et J?rn Piel a découvert de nouvelles substances à effet antibiotique dans des bactéries qui colonisent la surface des feuilles d'une plante sauvage indigène.

La science a le potentiel d'étouffer dans l'?uf les futures épidémies, affirme Tanja Stadler. Il faut toutefois une meilleure collaboration entre les scientifiques et les autorités.

Au début de l'épidémie en Afrique de l'Ouest, le virus Ebola n'a pas évolué aussi rapidement qu'on le craignait à l'époque. Des chercheurs de l'ETH expliquent pourquoi les scientifiques ont fait des erreurs d'appréciation à l'époque.

En tant qu'informaticien, le professeur de l'ETH Joachim Buhmann s'intéresse de près aux questions de santé publique. Dans un entretien avec Actualités ETH, il explique comment les modèles informatiques vont faire leur entrée dans la médecine. Il parle de modèles si compliqués que nous, les humains, ne pouvons plus y réfléchir par nous-mêmes.

Selon les spécialistes, la médecine personnalisée offre de grandes opportunités, mais elle implique un large échange de données sur les patients. C'est l'un des principaux enseignements du symposium Latsis organisé cette année par l'ETH Zurich. Les chercheurs ont lancé un appel aux politiques pour qu'ils élaborent la législation sur la protection des données de manière à ne pas entraver la médecine personnalisée.

Le séquen?age génétique est aujourd'hui largement utilisé, mais cette méthode n'était jusqu'à présent pas assez précise pour déterminer une réponse immunitaire par anticorps. Un nouveau système de contr?le basé sur des codes-barres génétiques rend désormais la technique beaucoup plus fiable - et prête à être utilisée pour le développement de vaccins et de médicaments à base d'anticorps.

Fondé fin 2015, le Turing Centre de l'ETH Zurich réunit des chercheurs et des étudiants en sciences naturelles, en ingénierie et en sciences humaines. Dans cette interview, le directeur Giovanni Sommaruga et les codirecteurs Diane Proudfoot et Jack Copeland expliquent comment le centre stimule la recherche fondamentale libre et quel est le rapport avec les "machines-enfants".

Vartan Kurtcuoglu est un frontalier entre la médecine et le génie mécanique : à l'Université de Zurich, ce dipl?mé de l'ETH Zurich développe des modèles informatiques médicaux pour le c?ur et les reins. Ceux qui étudient avec lui apprennent très t?t ce qu'il faut prendre en compte dans les projets multidisciplinaires.